"Je n'ai jamais su écrire (ou) les incipits."
- Moi non plus.
Aragon aurait dit ça. Ou bien, il aurait écrit un bouquin qui porterait ce titre. Mais, comme on a rien compris au cours de français cet aprèm, je ne garantis pas la validité de ces informations...
En tout cas je trouve que ça fait un très bon incipit, surtout quand on a envie d'écrire, mais qu'on sait pas comment commencer.
Bon. Je peux plus saquer Paris, enfin ça dépend des jours, et des moments de la journée. Des jours, comme ça, où je peux plus supporter d'écarter le rideau pour voir du gris... Ok, c'est classique. Comme la plupart des gens, je ne supporte pas les temps grisâtres, que c'est original.
Mais j'supporte plus les escaliers, partout, des escaliers, des jambes qui tricotent, qui tricotent, qui tricotent dans les escaliers, qui s'emmêlent, des gens qui se poussent qui ne disent pas même pardon, des tourbillons de vêtements qui se frôlent, qui s'accrochent, dans des portes, des jurons, des exclamations, des marches qui descendent, des amonts, des aveaux...
Je suis pendue par les pieds, je marche comme ça... La tête en bas, les cheveux articulés...
Allez, plus que trois semaines à tirer.
Moins on a de semaines à tirer, plus elles semblent s'étirer, jusqu'à plus savoir quel jour on est.
Remarque - dans un moment de lucidité : Je n'sais jamais quel jour on est.
mercredi 31 janvier 2007
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