"L'absence de sens est l'essence de la présence." (anonymous)
Y'a pas d'raison c'est l'enfer, que dis-je, l'hécatombe. MERCI merci seigneur, pour cette belle journée. Est-ce que t'aimes les plantes vertes ? Mais t'as pas le droit de raquer, la question c'est pour de bon, l'esquive ça me connaît
et cassez-vous chienx galeus
avec vos morceaux de patates chaudes dans la bouche et vos relents pestidentiels d'arête de poisson crâmée. Demain dès l'Aude à l'heure où blanchit la fumée
vous irez vous faire foutre avec vos salades
et moi je m'en retournerai
Une dernière bouffée, donne-moi
je veux m'enivrer, laisse-moi par terre il y a moins de fumée
Pour une petite grosse avec les yeux noirs tu t'enlèveras des petits morceaux de peau devant la cheminée,
et tu les regarderas
petit à petit
mourir et s'en aller.
Allez-vous en avec vos ribambelles
de bêtise et de sainteté
c'est moi avec une rage de forcenée à contempler les yeux fermés un moine blanc le dos tourné
J'irai par la forêt et je m'en irai courant nue sous le ciel étoilé. Plus longtemps, plus l'on tend l'automne plus l'on entend le clairon qui sonne
Retourne toi
ils viennent te chercher
cours devant tout droit sans quoi tu te feras bouffer
Avec tes yeux gélatineux et ton regard mouillé tu feras pas long feu s'ils attrappent leur gibier
Ne laisse pas traîner tes pieds sur le carrelage lisse. Ils ont relevé tes empreintes dans la neige, ils te suivront à distance et ils vont t'emmener. De quoi tu parles elle n'en sait rien, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle se tait, elle n'a pas à se sentir morose
les temps sont doux
les éléphants roses
prends donc une dernière cuillérée, reste un moment la bouche fermée, avale vite pour ne pas te brûler, aspire une grande bouffée d'air frais et reste là
les bras écartés
les pieds cloués
la bouche en croix les doigts en coeur demeure là avec tes longs cils fardés, surtout ne bouge pas et cesse de délirer
fais ce que tu veux du briquet, je n'en veux plus il est usé
d'ailleurs j'en ai plein d'autres avec de jolies couleurs et de grands airs pressés mais je te fais un pied de nez je me retourne et je m'en vais
C'est bien beau de le dire mais il faudrait essayer, arrêter de poser sa main sur sa tête pour signifier qu'il y a du vent dans les lunes comprendre pourquoi faut pas mourir faut pas s'en mettre plein la prune faut pas crever faut pas cracher faut juste arrêter son délire
faut se cacher
faut se tuer
il faut penser
à s'en aller.
dimanche 4 février 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire