mercredi 28 novembre 2007

Constatation(s) Rétrospective(s)

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Je ne parviens toujours pas à tenir un blog correctement.


Je me suis énervée contre ma plume. L'écriture refuse d'entrer en moi avec la fluidité d'un fleuve tranquille, elle me repousse, me rejette sans cesse sur le sable, puis m'aspire à nouveau, l'inspiration remonte à la surface, mais toujours
toujours toujours
le poids lourd de ma plume m'entraîne vers le fond

je me noie avec mon boulet.


Cependant.

jeudi 10 mai 2007

Stop that

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Bah bien sûr mais s'il vous plaît. Parce que l'écriture doit être dissimulée, et parce que nue et crue elle fait honte.
Voilà pourquoi ici il n'y aura jamais rien de vrai.

jeudi 26 avril 2007

Clockwork Silent Undoing

The Slithy Toves

Vide. Mon torve sourire larve à la proue.

Nue. Elle attend. Elle ne vit plus que dans l'espoir d'avoir une vie. Maintes fois maltraitée. Oubliée. Humiliée. Elle attend, que l'on se consacre un peu à elle. Qu'on lui donne un sursis. Mourir sans être passé par la case "vie", quelle idée abjecte... En vain, elle compte les instants vécus. Rien ne lui vient, elle voyage, nue, et vide, en amnésie. Tout lui semble spectre et fantasme, les nuits seules sont le souvenir. Les rêves absurdes, les rêves idiots, tout lui revient soudain. Mais elle se ravise. Une vie de rêve, tout n'est pas perdu. Elle n'attend plus. Elle s'endort, nue. Elle ne s'éveillera ni ne rêvera plus.
Ses doigts tressautent, et transpirent. Les larmes ne coulent plus. Elle est autre, autrement faite. Elle vit pour s'inspirer, les mouvements déliés et la voix silencieuse. Elle s'achemine lentement dans les sillons, la pensée qu'elle escalade tombe en miettes, froides et brèves. Elle retombe. Mais qu'importe, elle n'est plus nue, elle n'est plus seule. Elle reprend son ascension légère, sur une unique et longue bandelette de soie. Les images s'offrent à elle et dévalent la pente comme sur une pellicule ancienne. Elle les parcourt avec ravissement, autant de nouveaux bijoux qu'elle ne peut pas garder. Mais qu'importe, elle les reverra en pensée, qu'elles viennent, ce n'est qu'une idée. Les soleils oubliés bondissent, joueurs, se posent sur son épaule, se nouent à ses cheveux.
Dehors, le corps blanc et froid se tarit. Mais une autre forme apparaît. Elle vit. La silhouette se penche, prend dans ses bras la chair anihilée. Les contes de fées sont de belles inepties. La forme pleure, et souffle, sur le corps refroidi. Sur les lèvres durcies, elle dépose un dernier baiser. Les soleils oubliés vont s'éteindre, les trop longs sommeils se transforment en flux, plus d'images en pensée, le tombeau des idées se referme, la morte est oubliée. L'oubli, cette fois, est justifié.


jeudi 19 avril 2007

Clockwork Pensée Profonde ><

C'est drôle
Comme on pense à une chose avec douleur
Quand le souvenir est frais et marquant
Etrange, qu'un peu de temps écoulé
On se suprend à en sourire

lundi 19 mars 2007

Clockwork Mélodrame

J'suis fatiguée, j'en peux plus, j'vais caner
Je laisse tomber j'abdique
C'est sûrement un coup monté

vendredi 2 mars 2007


Le nouveau jeu
Ecris pourquoi tu pleures
Le monde immonde
La musique qui m'est infidèle
Un immense spectre dans ma chambre
La journée on l'ignore
La nuit je dors mais lui sort
L'emprise est lourde
La tête aussi

lundi 26 février 2007

Clockwork Triphasée


INterférences


Noir et couvert de mousse
L'idiome glacé
Virevolte sur le seuil
Est-ce que mélange
Parce qu'étrange
Est-ce que confusion
Parce que respiration
Secousses
Et tremblements
Je fume transparent
Et je me fais des cheveux blancs
Tressés de fils d'argent
Silence radieux
Virages lents mais miséricordieux
Laborieux
"Dany le rouge le vert ou le bleu
Ta vraie couleur m'importe peu..."

Je cite Billy Ze Kick
Je fais des rimes merdiques
Faut bien qu'ils m'aident un peu
J'vais pas caner pour un p'tit vieux
Au mieux
J'irai cracher sur sa tombe
Et je décapsulerai une blonde
Puis je boirai ma reubié
Tranquillement et bien adossée
C'est pas ma faute si les pierres tombales ont un dossier.

dimanche 25 février 2007

Clockwork Game

[ Vie ill esse ]


- la vida esta enferma -

dimanche 18 février 2007

Clockwork Automatic

LA GOUTTE QUI FAISAIT DEBORDER LE VISAGE
Tes seins débordent
Il est temps de couper le feu
Et cette feuille roulée en boule
Tu sais qu'il utilisent des arbres
Il n'est temps que quand il est tard
Libérée et libératrice
Est-ce que je manque à quelqu'un ?
Peu importe
Peu immorte
L'important c'est de moi
Fume
Par un dimanche ensoleillé
Un druide dans la forêt
Exhume des feuilles d'aneth
Pour demeurer plus grand que Seth
Il faut repasser ses souvenirs
Pour éviter qu'ils fassent des plis
Dans lesquels sont contenus
Ce qui disparaît dans l'armoire
Quand la conscience tranquille
La ménagère a déposé ses habits
Que fuse la mémoire
La mémoire partielle
La mémoire actuelle
Aloysius BertrandCantat
M'emportera le vent
Liberté de la guérisseuse
Jamais aussi longue n'a été
Libations de l'orageuse
Elles sont toutes asphyxiées
Mais pas moi
j'ai l'habitude de vivre dans la fumée


Je fais l'expérience
Je ne moie noix plus
Ca ne veut rien dire
Car je ne veux rien dire
Car je ne veux rien dire car je ne me noie plus


"Le briquet, c'est le Bad du fumeur"


Tu sais plus écrire
Tu t'adresses à toi
Tu te demande schizophrénie
Je hais les carottes



Scelles du joint
Can je fais une faute d'orthograppe
C'etc volontaire



"C'est ma faute,
c'est très grande faute d'orthographe
Voilà comment j'écris le mot
giraffe" <-- (Pré vert)


Thuirt an gobha fuirighidh mi
'S thuirt an gobha falbhaidh mi
'S thuirt an gobha leis an othail
A bh' air an dòrus an t-sàbhail
Gu rachadh e a shuirghe


Sèist:
'Si eilean nam bothan nam bothan
Eilean nam bothan nam bothan
Eilean nam bothan nam bothan
Am bothan a bh' aig Fionnghuala


Bheirinn fead air fulmairean
Bheirinn fead air falmairean
Liuthannan beaga na mara
Bheireamaid greis air an tarrainn
Na maireadh na duirgh dhuinn


Cha d'thuirt an dadan a' seo
Cha d'thuirt an dadan a' seo
Cha d'thuirt an dadan a' seo
Bheireamaid greis air an tarrainn
Na maireadh na duirgh dhuinn

Clockwork Viva la Vida


Ici, la vie va pas

C'est dans ma tête que la vie va

Clockwork Marche à l'ombre



"Ta mère elle a sucé Robocop avec un appareil dentaire" (un soir à Montmartre)


vendredi 16 février 2007

Clockwork Manichéenne

Je cours et je crie, je me noie dans mon verre, je pousse un fauteuil roulant, avec des facettes, de diamant et de rubis
Je me chatouille en groupe, j'avale des gorgées, je mesure l'écart à l'intérieur du mur, j'appuie sur le délire et roule la galère
J'irrigue le champ foncé de ma stupidité, je les arrose de barbe à papa, je déflore le jardin, j'avance et je vide le chemin

Oh défie-moi de me voir de près, touche moi le nez du bout du pied, je distribue tes sens par ordre de grandeur

Et le goût te reste en dernier
Je Café

mardi 13 février 2007

Clockwork Nobody

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Impersona je suis persona non grata
Commence la musique
Le poème en prose en prise en coke
Rage against the machin
Qui fait qui fait
Comme on what you say
Ils ont bu
Champagnons
Mort de rire
Pistol grip pump
Musique !

vendredi 9 février 2007

Clockwork Pomme

Confidence pour confidence j'ai jamais aimé mon enfance

J'ai pas non plus de mémoire j'ai des images d'un soir

Comme des rendez-vous elles m'invitent à boire un coup

J'ai pas non plus d'images fidèles toutes enfuies à tire d'aile

Qui se brisent comme de la glace que voulez-vous que j'y fasse

Clockwork Emphase

Je vise vers K.
Et vice-versa
Mais on reste coi
Un entrelas de je-sais-pas
Qui nous mène à quoi?
Un entrelas de je-sais-pas
Qui fait feu de tout bois.

jeudi 8 février 2007

Clockwork Memorial

Downpresser man
You can't run, you can't bribe Jah-Jah

Can't call him in a bar

Fe can drink some

Devil soup

Can't bribe him to run a car now

Can't test him faith

Downpresser man

Downpresser man

Downpresser man
Where you gonna run to

(Peter Tosh)

Clockwork's Complain



Et vous ne comprenez pas
Il y a quelques fois
A côté de moi j'en rêve
Mais masquée

Je m'empêche et je m'endors
Sans le faire exprès
J'en rêve à côté
Ca me grise et me désespère

Je me cache en-dessous
Je ne respire plus
Je serais bien obligé de sortir
Mais à côté j'en rêve

Voilà qu'on me réveille
Mes yeux ouvert mais
Mon esprit encore
Dort à côté

Ici et là, Docteur
qu'est-ce que j'ai ?
J'ai le syndrome de la chasteté
Mais seulement
J'en rêve à côté...

mercredi 7 février 2007

"Claockwoarch"

...c'est avec moi, il l'a laissée embarquer...

Clockwork Effets Spéciaux


Pour le cas où un jour je devrais tourner un film version Peter Jackson première cuvée (Bad taste, Brain Dead... même Heavenly Creatures):
je me suis aperçue, hier soir en faisant la cuisine, que le jus de bettrave imite le sang frais à merveille. Et je me suis sentie obligée de faire une mise en scène débile pour prendre mon évier en photo afin d'illustrer cette remarque on-ne-peut plus constructive.

mardi 6 février 2007

Clockwork Détournement

Véridique : L'horoscope de ELLE du 6 février 2007

Côté coeur, vous vivrez de grandes émotions. Des moments d'espoir alterneront avec des instants d'angoisse. Mais "l'espérance et la crainte contribuent à augmenter les désirs. C'est du combat de ces deux sentiments que naissent les passions les plus vives" (E. Bonnot).
Mercure en cet aspect communiquera à tous ceux qui manient l'argent - banquiers, financiers ou agents de change - une habileté particulière. Ce sera le moment ou jamais d'en consulter un afin de réaliser un placement ou une spéculation dans les conditions les plus avantageuses possible.
N'abusez pas de médicaments, surtout si vous sentez la déprime vous menacer. En effet, divers antihypertenseurs, traitements hormonaux de la ménopause ou corticoïdes peuvent favoriser l'apparition de dépressions. Des troubles de l'humeur ou du sommeil peuvent aussi être liés à la prise d'anti-inflammatoires, d'antiasthmatiques, d'antispasmodiques, et de somnifères ou de tranquillisants.
La planète Saturne formera des aspects négatifs assez irritants, pervers, démoralisants. Elle ne favorisera pas la réalisation de vos projets, et vos ambitions professionnelles risquent d'être dans une impasse. Si vous n'y prenez garde, vous courrez un réel risque de sombrer dans l'alcoolisme ou la débauche, ou du moins dans l'apathie et un attentisme stérile. Vous devrez réagir énergiquement contre le découragement, en vous persuadant que "l'heure la plus sombre précède l'aurore" (Th. Fuller).
Si des décisions rapides et des mesures énergiques s'imposent pour régler un problème d'ordre familial, vous n'hésiterez pas à les prendre, quitte à vous rendre impopulaire auprès de vos proches. C'est que vous voudrez être rationnel et efficace jusqu'au bout des ongles.
Ne vous laissez pas intimider ou influencer. Maintenez vos revendications si elles sont justifiées au cours de discussions mettant en jeu vos intérêts. Mais rien ne vous interdit de vous y prendre avec diplomatie.


Complètement fictif : ELLE avait raison

Il était midi. Il prit la solide résolution de sortir de chez lui, même s’il pleuvait - cela lui donnerait l’occasion d’inaugurer son nouveau parapluie.
C’était à peu près la seule pensée claire qui parvenait à émerger de son esprit embrumé de somnifères et de tranquillisants qu’il avait avalé six heures auparavant : de quoi assommer un cheval de Troie. Sans compter que le matin même, dès son réveil, il avait sagement englouti son arsenal médical quotidien : antispasmodiques, antiasthmatiques, anti-inflammatoires et anti-hypertenseurs. Le traitement de la ménopause de sa femme, oublié par mégarde au beau milieu de ses remèdes personnels, avait subi le même sort.
Il avait très mal dormi et se sentait de bien mauvaise humeur. Aussi avait-il décidé de prendre ses somnifères et ses tranquillisants le matin, pour être certain de dormir le soir.
Mais la décision avait eu pour seul effet de le contraindre à s’établir pour la matinée dans les lieux d’aisance. Lorsqu’il fut midi, il parvint à entrebâiller la porte et à murmurer un vague bourdonnement qui avait pour but d’informer sa femme qu’il avait l’intention de sortir et qu’elle ne se donne pas la peine de l’attendre pour dîner. L’intéressée se contenta d’évoquer la singularité de sa présence à la maison à ce moment de la journée. « Je vais à la banque. », affirma-t-il avec un peu plus d’assurance lorsqu’il fut venu à bout du couloir qui menait à l’entrée. Il posa sa main sur la poignée, ce qui lui permit de réintégrer son habituelle position verticale, et sortit.
Le mensonge était sans aucune hésitation le péché capital qui lui inspirait le plus d’horreur, surtout depuis qu’il était passé sous un TGV et avait tenté de se relever en affirmant que tout allait bien. Aussi décida-t-il d’aller réellement rendre visite à son banquier afin de réaliser un placement ou une spéculation. Les choses tourneraient sûrement à son avantage, se disait-il, et son intégrité serait très certainement récompensée.
Un placement pour faire marcher son entreprise de pompes funèbres, se répétait-il en se frottant les mains. Par malchance, le banquier était un joueur de casino assidu - et il venait tout récemment de passer professionnel. Il maniait les billets de banque comme il maniait un jeu de poker et pouvait manipuler une paire de dés mieux que personne, mais la manipulation qu’il maîtrisait le mieux, était celle de l’homo sapiens.
Notre homme rentra chez lui trempé et sans un sou en poche. Ce sacripant avait même réussi à subtiliser son parapluie. Il trouva sa chère et tendre dans le salon, devant une retransmission de Ma Sorcière Bien Aimée. Il inspira fortement (à la fois pour signaler sa présence et parce qu’il avait monté les escaliers) « J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer… Je crains que mon entreprise de pompes funèbres n’ait coulé… »
« Pas tant que toi sur le tapis. A propos, ta mère a téléphoné. Je dois te transmettre qu’elle a retrouvé ton frère jumeau qu’elle avait toujours cru mort-né, et que la moitié de ton héritage lui revient de droit, qu’elle est désolée, et qu’elle espère que ta jambe va mieux. »
Il ne réagit pas sur le moment, trop préoccupé par la ruine de ses pompes funèbres… Puis, sans mot dire, il se déhancha jusqu’à la cuisine, empoigna sévèrement tout ce qu’il pouvait empoigner dans le placard à vin, puis il retourna s’isoler dans ses chers lieux d’aisance, où il engloutit tout ce qu’il avait empoigné précédemment.
Il bascula lentement dans l’alcoolisme ou la débauche, dans l’apathie et un attentisme stérile. Lorsqu’il en eut assez d’être étendu au fond de la baignoire, il décida rapidement et énergiquement qu’il fallait régler de toute urgence, et par n’importe quel moyen que ce soit, ce problème d’héritage. Quitte à se rendre impopulaire auprès de ses proches. Mais de quelle façon ? La solution la plus simple lui apparut presque immédiatement, comme de juste : il fallait éliminer cet intrus revenu d’on ne sait où. Ses finances étaient au plus bas depuis cet après-midi et son héritage constituait la seule compensation qu’il avait pu envisager jusqu’à présent (et cela faisait près de huit heures qu’il y réfléchissait).
Mais rien ne lui interdisait d’agir avec diplomatie. Aussi écrivit-il une longue lettre à son présumé frère de sang, lui détaillant les raisons qui prohibaient immanquablement sa survie. Il glissa le document sous la porte de sa victime, et attendit les dix-sept minutes nécessaires à sa lecture (il avait effectué des tests), armé d’un pot de géranium (il avait toujours entendu dire que c’était la seule manière d’assassiner qui permettait de plaider l’homicide involontaire). Le présumé frère jumeau ne lui ressemblait guère, et semblait même plus jeune que lui, mais il voulait être rationnel et efficace jusqu’au bout des ongles, aussi ne se posa-t-il pas de questions. Il ne voulait pas se laisser intimider ou influencer. Il maintiendrait ses revendications coûte que coûte car elles étaient justifiées et préservaient ses propres intérêts.
De retour à sa demeure (il s’était définitivement installé dans les lieux d’aisance), il resta un moment devant le miroir du lavabo, le regard gélatineux, se murmurant que « l'heure la plus sombre précède l'aurore », et aussi parfois que « l'espérance et la crainte contribuent à augmenter les désirs. C'est du combat de ces deux sentiments que naissent les passions les plus vives ». Il se sentit mieux, car il croyait citer le chanteur de « U2 » (un groupe de rock irlandais), et que l’Irlande lui rappelait le premier trèfle à quatre feuilles qu’il avait connu.


Toute personne ayant tenté de reproduire cette histoire quelque part sans mon autorisation ou en s'appropriant mes droits d'auteur de manière proprement honteuse se verra poursuivie par tous les hackeurs que je pourrais trouver.

dimanche 4 février 2007

Clockwork Moment Pénible

"L'absence de sens est l'essence de la présence." (anonymous)

Y'a pas d'raison c'est l'enfer, que dis-je, l'hécatombe. MERCI merci seigneur, pour cette belle journée. Est-ce que t'aimes les plantes vertes ? Mais t'as pas le droit de raquer, la question c'est pour de bon, l'esquive ça me connaît
et cassez-vous chienx galeus
avec vos morceaux de patates chaudes dans la bouche et vos relents pestidentiels d'arête de poisson crâmée. Demain dès l'Aude à l'heure où blanchit la fumée
vous irez vous faire foutre avec vos salades
et moi je m'en retournerai

Une dernière bouffée, donne-moi
je veux m'enivrer, laisse-moi par terre il y a moins de fumée
Pour une petite grosse avec les yeux noirs tu t'enlèveras des petits morceaux de peau devant la cheminée,
et tu les regarderas
petit à petit
mourir et s'en aller.

Allez-vous en avec vos ribambelles
de bêtise et de sainteté
c'est moi avec une rage de forcenée à contempler les yeux fermés un moine blanc le dos tourné
J'irai par la forêt et je m'en irai courant nue sous le ciel étoilé. Plus longtemps, plus l'on tend l'automne plus l'on entend le clairon qui sonne
Retourne toi
ils viennent te chercher
cours devant tout droit sans quoi tu te feras bouffer
Avec tes yeux gélatineux et ton regard mouillé tu feras pas long feu s'ils attrappent leur gibier

Ne laisse pas traîner tes pieds sur le carrelage lisse. Ils ont relevé tes empreintes dans la neige, ils te suivront à distance et ils vont t'emmener. De quoi tu parles elle n'en sait rien, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle se tait, elle n'a pas à se sentir morose
les temps sont doux
les éléphants roses
prends donc une dernière cuillérée, reste un moment la bouche fermée, avale vite pour ne pas te brûler, aspire une grande bouffée d'air frais et reste là
les bras écartés
les pieds cloués
la bouche en croix les doigts en coeur demeure là avec tes longs cils fardés, surtout ne bouge pas et cesse de délirer
fais ce que tu veux du briquet, je n'en veux plus il est usé
d'ailleurs j'en ai plein d'autres avec de jolies couleurs et de grands airs pressés mais je te fais un pied de nez je me retourne et je m'en vais

C'est bien beau de le dire mais il faudrait essayer, arrêter de poser sa main sur sa tête pour signifier qu'il y a du vent dans les lunes comprendre pourquoi faut pas mourir faut pas s'en mettre plein la prune faut pas crever faut pas cracher faut juste arrêter son délire
faut se cacher
faut se tuer
il faut penser
à s'en aller.

jeudi 1 février 2007

Clockwork Psychédélire

Ma flamme s'est noyée dans la cire

Perdu le dé jeté à contrecoeur

A défaut de ne pouvoir dormir

A force de brasser des malheurs



Avoir débarrassé les couleurs

Afin qu'elles puissent mieux revenir

Aller jusqu'au bout de la dernière heure

Et puis juste, tranquillement...

Partir


Clockwork la Loose

"La vie est une grosse salope." (Van Gogh)

mercredi 31 janvier 2007

Clockwork (Bien Attaquée)

"Je n'ai jamais su écrire (ou) les incipits."
- Moi non plus.

Aragon aurait dit ça. Ou bien, il aurait écrit un bouquin qui porterait ce titre. Mais, comme on a rien compris au cours de français cet aprèm, je ne garantis pas la validité de ces informations...
En tout cas je trouve que ça fait un très bon incipit, surtout quand on a envie d'écrire, mais qu'on sait pas comment commencer.

Bon. Je peux plus saquer Paris, enfin ça dépend des jours, et des moments de la journée. Des jours, comme ça, où je peux plus supporter d'écarter le rideau pour voir du gris... Ok, c'est classique. Comme la plupart des gens, je ne supporte pas les temps grisâtres, que c'est original.
Mais j'supporte plus les escaliers, partout, des escaliers, des jambes qui tricotent, qui tricotent, qui tricotent dans les escaliers, qui s'emmêlent, des gens qui se poussent qui ne disent pas même pardon, des tourbillons de vêtements qui se frôlent, qui s'accrochent, dans des portes, des jurons, des exclamations, des marches qui descendent, des amonts, des aveaux...
Je suis pendue par les pieds, je marche comme ça... La tête en bas, les cheveux articulés...
Allez, plus que trois semaines à tirer.
Moins on a de semaines à tirer, plus elles semblent s'étirer, jusqu'à plus savoir quel jour on est.

Remarque - dans un moment de lucidité : Je n'sais jamais quel jour on est.

Clockwork 30 Millions d'Amis

Je peux pas prendre un chat. Bon. Chez moi c'est trop petit. Et puis il pourrait sauter par la fenêtre. J'aurais volontiers pris un chinchilla - mais ça va par deux, sinon ils se suicident. Un poisson rouge, c'est trop inintéressant et les écureuils, ça mord.
Un hamster, c'est l'idéal. C'est l'équivalent d'un petit rat, mais ça fait pas fuir les gens. Voilà pourquoi, après maintes réflexions vaines sur les possibilités de prendre un animal de compagnie, dans le genre "nain"...
J'ai décidé de prendre un hamster, une hamster-fille (la vanne du "hamster-dame" a dépassé la date de péremption), que je nommerai Jacqueline - et elle ne sera pas bouchée, je vous le garantis.
Mes craintes à l'heure actuelle :
- le hamster va-t-il supporter l'excédent de fumée ?
- acceptera-t-il de manger des pâtes à tous les repas ?
- mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire, nom d'un chien (ou plutôt, "nom d'un petit bonhomme", ou "nom d'une pipe" - pour éviter toute confusion mammifère), pendant les vacances, de ce foutu hamster ?

mardi 30 janvier 2007

On redémarre tout doucement...


Me revoilà, deux ans ont passé. Ah ! J'étais en première. Et je n'avais que seize ans... Et me revoilà Maintenant, Deux ans plus tard. J'ai l'air d'insister, peut-être ? Hé bien oui, j'insiste. Pour les trois premiers posts. J'étais dans la plus totale incapacité à tenir quoi que ce soit, surtout les blogs. Je suis désolée. J'avais que seize ans les gars, soyez sympas quoi... Revenez... Mais revenez !

Bref, voilà pour la transition. Plus sérieusement, je recommence ce blog parce que je me fais chier dans la vie, et comme c'est pas terrible comme occupation... Bon, j'avoue que j'en ai déjà fait plein, et que même en les rassemblant bout-à-bout, y'aurait sûrement pas de quoi faire un blog assez consistant.
Alors justement, me dis-je : autant en récupérer un ancien, et le continuer. Histoire de me faire apparaître comme une évidence que si je laisse tomber une fois de plus, mes craintes se verront confirmées : je serais définitivement convaincue que je suis incapable de finir ce que j'ai commencé.

Sur ces mots tragiques qui glacent le sang après qu'il n'ait fait qu'un tour...
Je laisse libre cours à mes "couillonneries", comme je les aurais appellées à une certaine époque.

Mais je ne suis pas Responsable de ce que "vous" lirez, et je termine sur une petite citation de ma pote Universal :
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